IMA table sur une hausse de 20 %
IMA a une feuille de route ambitieuse d’ici 2015. A cette date, cet assisteur souhaite que ses recettes aient augmenté d’environ 20 % par rapport à 2011 (elles ont augmenté l’an dernier, mais les données n’ont pas encore été consolidées, 439 millions d’euros de chiffre d’affaires ayant été réalisé par le groupe en 2010). IMA va donc travailler sur plusieurs chantiers à la fois dans les prochains mois. “Nous allons continuer à segmenter notre offre, à être performants en matière de nouvelles technologies et à nous renforcer sur certains marchés”, résume Claude Sarcia, directeur à la direction générale et membre du directoire d’IMA. Et autant dire que pour atteindre ses objectifs le groupe dispose de nouveaux atouts depuis 2011 : l’an dernier, il a accueilli dans son capital les assureurs ou bancassureurs P&V (Belgique), Unipol (Italie) et Attijariwafa Bank (Maroc)*. Il a par ailleurs signé des contrats avec les groupes NCI au Royaume-Uni, Viasat en Italie et EuroCross en Belgique. Dans l’Hexagone ? Il est devenu l’assisteur du loueur courte durée Sixt, il a renforcé son partenariat avec l’enseigne Norauto et il a pris le contrôle de la société de services à la personne Séréna.
Taux de missionnements automatisés de 85 %
“Nous sommes toujours l’assisteur de Peugeot pour l’intégralité de ses produits d’assistance”, poursuit Claude Sarcia. IMA est aussi le partenaire de la marque au lion en Belgique et au Luxembourg et des marques Peugeot et Citroën aux Pays-Bas, tous ces accords, y compris celui qui porte sur le marché français, devant être renouvelés courant 2012 (ils ont été signés en 2009 pour une durée de trois ans). L’assisteur, qui traite aussi les appels d’urgence dit E-Call des deux marques sur toute l’Europe, reste toutefois confiant. “Nos relations sont excellentes et le réseau est satisfait”, souligne Claude Sarcia, à propos des relations d’IMA et de Peugeot. Ajouter à cela le fait que l’assisteur souhaite continuer à améliorer son taux de missionnements automatisés (85 % en 2011) ainsi que son taux de dépannage sans remorquage (44 % en 2011, contre 41 % en 2010) et il y a de fortes chances qu’il parvienne à atteindre l’objectif qu’il s’est fixé à l’horizon 2015. “Notre activité est toujours liée au secteur automobile à hauteur de 62 %”, rappelle Claude Sarcia. Elle a augmenté l’an dernier malgré une volumétrie de dossiers traités en baisse de près de 200 000 unités (1,2 million de dossiers en 2011 et 1,4 million en 2010). “Nous avons aussi enregistré une amélioration de nos résultats tant à l’international qu’en France”, conclut Claude Sarcia.
*Ils ont rejoint d’autres actionnaires assureurs tels que la Maif, la Macif et la Matmut.
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